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Tous les films X-Men en ordre chronologique

Si vous vous êtes lancé dans une quête pour explorer l’univers cinématographique X-Men, vous êtes au bon endroit. Dans cet article, nous allons plonger chronologiquement au cÅ“ur de la saga X-Men de la Fox. Examinons également comment chaque volet cinématographique est relié à ses racines dans les bandes dessinées, en partageant ses inspirations et en démêlant les fils qui lient ces films entre eux, sans toutefois dévoiler aucun spoiler.

Avec l’arrivée des X-Men dans le MCU, plus officiellement depuis la sortie du film The Marvels, dont la scène mi-crédit révèle l’avènement des mutants depuis un univers parallèle, vous aurez peut-être la piqûre de revoir les films classiques. Toutefois, contrairement à plusieurs des articles vous expliquant comment visionner les films X-Men dans l’ordre, celui-ci se démarque de deux façons :

  1. Nous ne faisons pas que régurgiter des listes de films, sans contexte. Nous vous aidons également à mieux comprendre les sagas des comics derrière ces films,
  2. Secondo, notre article vous expliquera aussi de quelles façons les films de la saga X-Men (Fox) sont liés les uns aux autres. Mais de plus, de quelles façons ils sont liés à des aspects importants du lore des comics Marvel, vous donnant une meilleure appréciation pour leurs adaptions au grand écran.

X-Men : Le Commencement (2011)

« X-Men : Le commencement » a rajeuni la franchise avec les visages frais d’une nouvelle et jeune équipe, dans le contexte tendu de la crise des missiles de Cuba. Des échos du tout premier « Uncanny X-Men #1 » résonnent à travers le film, alors que des aperçus des costumes jaunes emblématiques et des relations naissantes font un clin d’Å“il au numéro inaugural du comics. Les thèmes des parias qui se forgent une place dans un monde au bord du gouffre, associés à la poursuite de nouveaux commencements, sont transposés avec amour de la page à l’écran, soulignant la nature durable de l’attrait des X-Men.

X-Men : Days of Future Past (2014)

Préparez-vous maintenant à un saut temporel avec « X-Men : Days of Future Past », qui rappelle de façon saisissante l’histoire de 1981 tirée de « Uncanny X-Men » #141-142. En tissant de manière transparente les chronologies de nos mutants bien-aimés, le film agit comme un point de convergence pour les équipes X-Men originales et plus jeunes. Les reprises des deux distributions offrent une appréciation plus riche de la saga mutante en pleine évolution et ont des implications durables pour l’arc de la franchise, en donnant une perspective sur les motivations des personnages et en rectifiant les péchés passés de la narration.

X-Men Origins : Wolverine (2009)

Voyagez dans le temps jusqu’en 1845, puis faites un bond en 1979, avec « X-Men Origins : Wolverine », qui explore le passé tumultueux et la transformation du personnage principal. Ce film tente de tricoter des éléments de l’histoire complexe de Wolverine dans les bandes dessinées, en s’inspirant des scénarios « Origin » et « Weapon X » de différents numéros de « Wolverine ». Comprendre les origines sombres de Logan n’est pas seulement essentiel pour son personnage, mais aussi pour la continuité de la série, en apportant des détails qui enrichissent la toile des bandes dessinées et des films.

Plus spécifiquement, Weapon X (initialement publié dans Marvel Comics Presents #72-84 en 1991 et rédigé par Barry Windsor-Smith), une histoire dédiée à l’origine de Wolverine, ainsi que Origin (une série de six numéros publiée de novembre 2001 à mars 2002) ont été des sources importantes pour le film « X-Men Origins: Wolverine » (2009). Le film s’est inspiré de ces histoires de bandes dessinées et a emprunté des éléments, façonnant ainsi la représentation cinématographique de l’origine de Wolverine, de ses luttes avec Weapon X et de ses rencontres avec diverses entités cosmiques. Les riches fondements narratifs posés dans ces bandes dessinées ont fourni au film une histoire captivante et des arcs de personnage, contribuant à l’exploration cinématographique de l’histoire complexe de Wolverine et de ses relations.

X-Men : Apocalypse (2016)

En nous transportant en 1983, « X-Men : Apocalypse » introduit l’antagoniste titulaire inspiré de « X-Factor » #6 (1986), mais Apocalypse a une histoire plus vaste dans les bandes dessinées. Créé par Louise Simonson et Jackson Guice, Apocalypse a fait sa première apparition dans « X-Factor » #5 (1986). Sa genèse remonte à l’Égypte ancienne, où il a acquis une immortalité et des pouvoirs mutants grâce à la technologie extraterrestre. Bien que le film ne suive pas de près cette trame, la colonne vertébrale de la bande dessinée donne un aperçu de l’éthique d’Apocalypse, un mutant qui cherche à instaurer la survie des plus forts. La bataille des jeunes X-Men dans le film incarne également le thème omniprésent de l’unité face à l’adversité, qui résonne dans toute la franchise X-Men et trouve ses racines dans les récits fondateurs des comics.

X-Men : Dark Phoenix (2019) 

Dans la riche toile du lore des bandes dessinées, « X-Men: Dark Phoenix » de 1992 se dresse comme une ode cinématographique à l’un des sous-intrigues les plus emblématiques jamais écrits : The Dark Phoenix Saga. Ce joyau narratif a été initialement tissé à travers les pages de « Uncanny X-Men » #129-138, une prouesse narrative façonnée par le duo dynamique Chris Claremont et John Byrne.

Imaginez ceci : un ballet cosmique se déploie alors que Jean Grey, notre bien-aimée télépathe mutante, est investie du pouvoir impressionnant de la Force Phénix lors d’une mission spatiale périlleuse. Dans un acte héroïque désintéressé, elle se sacrifie pour sauver ses camarades, posant les bases d’une métamorphose extraordinaire.

L’histoire plonge profondément dans la puissance cataclysmique de la Force Phénix, une entité éthérée qui s’entrelace avec l’essence de Jean. Lors de ce processus de transfiguration, alors que des énergies cosmiques parcourent ses veines, l’héroïne bienveillante succombe à une force malfaisante, plongeant dans un abîme de destruction.

Avancez rapidement vers le film « X-Men: Dark Phoenix », où les cinéastes se sont lancés dans la tâche redoutable de capturer ce ballet cosmique et ses conséquences ultérieures. Bien que la tentative ait suscité beaucoup d’engouement avant la sortie du film, plusieurs fans estimaient qu’il peinait à reproduire la profondeur émotionnelle et la gravité de son prédécesseur en bande dessinée.

Un contre exemple est le célèbre dessin animé « X-Men: The Animated Series », qui s’est aventurée sans peur au cÅ“ur de la Dark Phoenix Saga. Nichés au sein de la cinquième saison, les épisodes intitulés « The Phoenix Saga, Part 3: The Cry of the Banshee » et « The Dark Phoenix Saga, Part 1: Dazzled » ont bien mieux réussi à reproduire la profondeur de la BD originelle. Bien que conçue pour un public plus jeune, la série a magistralement distillé l’essence émotionnelle du récit, laissant sa propre empreinte indélébile sur la vaste toile du lore des X-Men.

X-Men (2000)

En 2000, le public a découvert « X-Men », un film qui a marqué le début d’une nouvelle ère pour le cinéma de super-héros. Pourtant, son essence était enracinée dans les cases du comics pionnier de Marvel, « The Uncanny X-Men #1 » de 1963. Le comics, réalisé par Stan Lee et Jack Kirby, a présenté l’école pour jeunes surdoués et a préparé le terrain pour l’éternel affrontement avec la Confrérie des mauvais mutants. Dans le décor du celluloïd, des personnages tels que Jean Grey, Cyclope, la Bête et le professeur X ont sauté de la page, incarnant l’esprit de leurs homologues de comics. L’essence de leur dynamique d’équipe, pierre angulaire de la tradition X-Men, reste inchangée, même si le film brode de nouveaux fils sur le tissu narratif original. Somme toute, il n’en reste pas moins que cette version originale est supérieure au reboot qu’était le soft reboot de X-Men : Le Commencement. Mais, ça sera à vous de décider !

X2 : X-Men United (2003)

X2: X-Men United (2003) est souvent considéré comme l’un des meilleurs films X-Men en prises de vues réelles, salué pour son vaste éventail de personnages, son exploration thématique complexe et son action rapide. Différant de l’original, il a adopté une approche de type « choisissez et mélangez », s’inspirant largement des bandes dessinées.

Au cÅ“ur de X2 se trouve l’intrigue « X-Men: Dieu Aime, l’Homme Tue », tirée du Graphic Novel Marvel #5 de 1982. Cette histoire, avec le révérend William Stryker à la tête d’une croisade contre les mutants, apporte une dimension profondément politique qui a influencé de manière significative le rôle de Stryker en tant qu’antagoniste principal dans X2.

En complément, l’arc narratif « Retour à l’Arme X » dans Ultimate X-Men #7-12 (un conte plus moderne écrit par Mark Millar en 2001) explore l’histoire de Wolverine avec le programme Arme X, ajoutant une autre couche à la trame narrative complexe du film. 

X-Men : L’Affrontement final (2006)

Dans « X-Men : L’affrontement final », la franchise a tenté de conclure sa première trilogie avec pathos et drame, en faisant écho aux rythmes de la « Dark Phoenix Saga » (Uncanny X-Men #129-138). L’opus de Chris Claremont et John Byrne des années 1980 a joué un rôle essentiel dans la formation de la descente de Jean Grey dans les ténèbres. Pendant ce temps, l’histoire de « Gifted » tirée de « Astonishing X-Men (Vol. 3) #1-6 » (2004) par Joss Whedon a influencé l’intrigue secondaire du film d’un « remède mutant », semant des graines de conflit interne et de tension qui se répercutent à travers le récit.

The Wolverine (2013)

« The Wolverine », qui se déroule après les événements de « L’Affrontement final », emmène les spectateurs au Japon dans une adaptation de la série limitée « Wolverine » (1982) de Chris Claremont et Frank Miller. La représentation cinématographique ajoute des couches à la personnalité de Logan et influence les arcs narratifs suivants. À la fois fidèle à l’esprit de la bande dessinée et autonome, c’est une histoire de chagrin et de guérison.

Deadpool (2016)

Avec un mélange tumultueux d’humour et de cÅ“ur, « Deadpool » sort du lot. L’origine du Merc with a Mouth s’aligne davantage sur « Deadpool » #1 (1997) que sur sa précédente incarnation à l’écran, en mélangeant la tradition avec le contexte moderne. Ce film, tout en se taillant une trajectoire indépendante, prépare le terrain pour la croissance du personnage et l’expansion de l’X-verse dans de nouveaux territoires tonaux.

Deadpool 2 (2018)

Dans la même veine, « Deadpool 2 », bien que vaguement relié aux chronologies, incorpore des éléments de « X-Force » #1 (1991) et élargit sa moquerie des conventions des super-héros tout en donnant à Deadpool une quête d’équipe qui rappelle ses escapades dans les bandes dessinées.

The New Mutants (2020)

En s’inspirant de « The New Mutants » #18-20 (The Demon Bear Saga), « The New Mutants » transcende la simple reproduction narrative en explorant de manière approfondie les nuances des pouvoirs mutants en pleine émergence. Le film, tout en honorant ses racines dans les pages des comics, s’aventure à offrir une nouvelle perspective sur l’évolution constante des mutants. Il ne se contente pas de suivre l’intrigue originale, mais plonge également dans les complexités psychologiques et émotionnelles des personnages, dévoilant ainsi des couches supplémentaires de profondeur à l’univers mutant. Cette approche créative élargit la portée de l’histoire, offrant aux fans une expérience cinématographique riche en substance, tout en restant fidèle à l’esprit captivant des comics.

Logan (2017)

Point culminant de la chronologie cinématographique, « Logan », qui se déroule en 2029, présente un sombre épilogue influencé par « Old Man Logan » de la série « Wolverine ». Ce film emblématique constitue non seulement une conclusion poignante pour le personnage de Wolverine, mais aussi une adaptation remarquable de l’arc narratif « Old Man Logan » des bandes dessinées.

L’essence du récit trouve ses racines dans la série de bandes dessinées « Wolverine » où Logan, également connu sous le nom de Wolverine, se retrouve dans un futur post-apocalyptique. Le monde est dévasté, les super-héros ont disparu, et Logan, maintenant un homme âgé, s’est retiré de sa vie de combats violents. « Old Man Logan » explore les thèmes de la désillusion, de la perte, et du poids du passé.

Lorsque les spectateurs se connectent à la guérison paternelle d’un traumatisme passé dans « Logan », la synergie entre ce récit déchirant et ses origines dans les bandes dessinées devient on ne peut plus claire. La représentation cinématographique capte avec émotion les éléments clés de l’histoire de « Old Man Logan », tout en injectant une nouvelle profondeur et une dimension poignante propre à l’interprétation visuelle. Les paysages arides, le ton sombre, et la performance captivante de Hugh Jackman fusionnent pour créer une expérience cinématographique qui résonne avec la puissance narrative de son homologue papier.

En conclusion, explorer l’univers X-Men à travers ces films classés chronologiquement permet de découvrir une tapisserie complexe tissée de fils de loyauté, d’identité et d’évolution – des racines qui s’ancrent profondément dans la tradition des bandes dessinées. Pour apprécier pleinement les mythes, pensez à vous plonger dans les principales séries de bandes dessinées : « X-Men » #1, « Uncanny X-Men » et « Astonishing X-Men ». À travers cette odyssée, on assiste non seulement à la mutation des personnages et des scénarios, mais aussi à la transformation d’une franchise qui continue de captiver l’imagination à travers les différents médias.

En effet, le saut transcendant des X-Men de la page à l’écran confirme que l’essence d’une histoire, quel que soit son support, réside dans sa capacité à évoluer tout en rendant hommage à ses origines. Par conséquent, le fait d’associer cette sélection de lectures de bandes dessinées à l’expérience cinématographique ne fera qu’amplifier notre appréciation pour l’héritage tumultueux, mais néanmoins fascinant, des X-Men.

Sur ce, en attendant impatiemment le combat X-Men vs. Avengers en live-action, pour rester à l’affut de tous les liens entre ces films classiques de Fox et le MCU, assurez-vous de suivre notre blog !

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