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Pourquoi Spider-Man brille en tant que héros, mais pas en tant que leader

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Spider-Man, le héros tisseur de toiles de New York, ne donne pas les ordres ? C’est une question aussi collante que ses toiles. Dans un univers rempli de super-équipes, Spider-Man, ou Peter Parker, pour ceux qui le connaissent derrière le masque, n’a jamais vraiment été celui qui prend les choses en main. Le récent scénario « Gang War » qui se déroule dans The Amazing Spider-Man #39 met en lumière cet aspect intrigant de la personnalité de Spidey. Et pour tous ceux qui ont suivi ses acrobaties, il n’est peut-être pas surprenant que le leadership ne soit pas vraiment le truc de Peter.

Le leadership n’est pas le fort de Spider-Man

Entrons dans les détails. Écrit par Zeb Wells et illustré par John Romita Jr. et d’autres, ce numéro révèle une vérité fondamentale sur notre rampe-muraille préféré : il est à son meilleur lorsqu’il n’est pas sous les feux de la rampe du leadership. Le récit plonge Peter et son équipe improvisée dans les rues explosives de New York, alors qu’une « guerre des gangs » effrénée menace la paix de la ville. Son équipe comprend une solide formation avec Miles Morales, She-Hulk, Spider-Woman et Elektra portant le costume de Daredevil. C’est une équipe de rêve pour les fans et un cauchemar potentiel pour les criminels, s’ils pouvaient seulement travailler ensemble sous la direction de Peter.

Cependant, lorsque l’équipe se rassemble, il est évident qu’ils sont tout sauf une unité cohésive. Les tentatives de Peter pour commander le groupe sur le toit se heurtent à des réfutations rapides et à des départs précipités. Elektra se lance dans l’action sans même un signe de tête au plan de Peter, Miles Morales a son propre agenda, et Jessica Drew, alias Spider-Woman, laisse à Peter un message standard « appelez-moi si vous avez besoin de moi » en s’éloignant. Le seul membre de l’équipe qui reste est She-Hulk, créant un duo, mais à peine la super-équipe envisagée.

Malgré tous les actes héroïques pour lesquels Spider-Man est connu, le leadership lui a échappé, et ce n’est pas sans raison. Même au milieu d’événements catastrophiques comme la saga Spider-Verse, Peter a volontairement remis les rênes au Superior Spider-Man. Cela en dit long quand même un gars qui peut jongler entre les combats contre les méchants et les one-liners préfère la place de acolyte dans une équipe.

Spider-Man brille en tant que membre inspirant de l’équipe

Son expérience avec les équipes est impressionnante, puisqu’il a tissé sa toile aux côtés des Avengers et d’autres ensembles de héros. Mais Peter Parker a toujours brillé de mille feux lorsque la responsabilité du leadership ne pesait pas sur ses épaules recouvertes de spandex. Ce n’est pas qu’il manque d’expérience ou de courage héroïque – ses années en tant que Spider-Man témoignent de son engagement et de sa bravoure. Il s’agit plutôt de reconnaître les forces qu’il apporte à la table en tant que membre inspirant de l’équipe, plutôt que comme le grand chef. Cela en dit long sur son caractère : un héros qui se soucie davantage de la victoire collective que de la gloire personnelle du leadership.

Si l’on revient à The Amazing Spider-Man #39, c’est clair comme de l’eau de roche : le leadership n’est pas le terrain de jeu de Peter. L’accueil de ses collègues, ou son absence, à son approche tactique ne fait que renforcer cette idée. Pourquoi Peter devrait-il diriger alors que son véritable pouvoir réside dans sa capacité à soutenir, à s’adapter et à se tenir comme un égal parmi les titans ? Après tout, les leaders les plus authentiques sont parfois ceux qui dirigent subtilement, de l’intérieur des rangs.

Nous pouvons nous attendre à d’autres actes héroïques et à des moments plus terre-à-terre de la part de Peter Parker alors qu’il se débat avec la guerre des gangs dans les numéros à venir. Pour les fans qui attendent avec impatience le prochain épisode, marquez vos calendriers, car la saga Spider-Man va continuer à tisser sa toile dans les kiosques à bandes dessinées.

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